Îles Galapagos

« Les Galapagos, c’est où il y a des tortues, non ? »

Trois jours après notre arrivée en Equateur, nous nous envolions déjà vers notre premier highlight, l’archipel des Galapagos. Rien que le nom fait rêver, pour tout vous dire, nous n’avons pas été déçus !

Baltra
Arrivée depuis l’aéroport

Lorsque nous préparions l’itinéraire, nous n’avions pas inclus ces îles, principalement pour des raisons budgétaires, car elles se visitent surtout en faisant des croisières (impayables). Mais après les demandes incessantes de Melanie mûres réflexions, nous nous sommes décidés à y aller pour nous faire notre propre opinion.

C’est avec uniquement le billet d’avion aller-retour que nous débarquons sur l’ile de Santa Cruz, la plus peuplée, située au centre de l’archipel.

A peine atterris, dans une chaleur humide, nous apercevons les premiers iguanes, qui ont bien entendu la priorité sur le bus, et découvrons une flore variée principalement composée de végétaux pourvus d’épines comme les cactus, mais aussi arbres, plantes basses, herbes etc.

Las Ninfas, Santa Cruz
Piquant…

Arrivés dans la capitale, Puerto Ayora, et après avoir trouvé une chambre nous comprenons que notre porte-monnaie va souffrir. En moyenne les prix sont deux à trois fois plus élevés que sur le continent, pour tout. L’anecdote de la semaine sera l’avocat de 90 grammes à 4.60$, à ce prix, on n’avait pas trop de choix que de le savourer (le prix n’était pas affiché hein, j’entends ricaner derrière…)

Les transports sur l’île sont extrêmement chers, le moindre taxi voudra vous racketter 30$. Heureusement, il y a des solutions, mais il va falloir chercher et être patient. Voilà les deux options que nous avons testées : le chiva (sorte de camion ouvert sur les côtés, avec banquettes en bois, qui sert de bus) et le colectivo, qui consiste à squatter la plage arrière des taxis déjà remplis (pick-up) et de faire le trajet à l’air libre, nez au vent.

De nombreuses agences de voyage proposent des croisières sur place, et la bonne affaire n’est qu’une question de persévérance. Mais l’offre de rêve se situe tout de même au minimum à 1000$ par personne pour 4 à 5 jours, définitivement hors budget pour nous. Nous avons donc visité deux îles, et ne l’avons pas regretté.

Il y a du monde sur la plage…

Sur Santa Cruz, nous avons découverts des plages de sable blanc et une eau turquoise, dignes des plus belles cartes postales. Ajoutez quelques iguanes paressant, des frégates, des pélicans et des fous à pattes bleues et passez une belle matinée dans un lagon bordé de mangrove.

Rancho Primicias, Santa Cruz
Melanie miniature

Nous avons visité le ventre de cette île en traversant des tunnels de lave (parfois à quatre pattes), au milieu d’une jungle, pour ensuite retrouver des tortue géantes, tels des rochers vivants qui pourraient vous conter l’histoire du 20ème siècle et la fin du 19ème .

Nous avons ri devant les pélicans les otaries faisant la queue au marché aux poissons et se battant pour une maigre pitance lancée par les pêcheurs.

Puerto Ayora, Santa Cruz
Pélicans affamés

Santa Cruz nous a plu, malgré que Puerto Ayora ait un air de station balnéaire avec son flot de touristes de tous les continents, pas vraiment ce à quoi l’on s’attend lorsqu’on pense aux Galapagos.

Petite sieste au port

Ensuite nous avons pris la mer durant deux heures très mouvementées, pour la plus grande joie de Melanie, et rejoint la plus grande île et la moins peuplée, Isabela et sa capitale Puerto Williamine Villamil.

Et là, tout change… Des rues en sable, quelques restaurants et petits hostals et surtout, des animaux partout. Des otaries qui squattent les bancs et qui viennent faire la sieste à côté de nous sur la plage.

Des iguanes partout ! Des tas d’iguanes ! Des oiseaux, plein! Des flamants roses dans des lagunes vertes, des crabes rouges sur des rochers noirs, des raies dorées dans l’eau turquoise. Un arc-en-ciel, une explosion de couleurs.

Isabela
Des tas d’iguanes

Emus, aussi, quand nous avons nagé avec des requins et des tortues, vu des baleines, toute cette vie, toute cette beauté, c’est le plus difficile à partager peut-être…

Alors on a fait des photos, c’est plus simple que par des mots.

Los tuneles, Isabela
Raies dorées

Les Galapagos en quelques faits :

  • Archipel de 13 îles majeures dont seulement 5 habitées, 6 petites iles et de nombreux îlôts.
  • Tout l’archipel est un parc national dont l’entrée pour les étrangers se monte à 100$ (6$ pour les Equatoriens).
  • Des espèces d’animaux et de plantes uniques au monde.
  • Les animaux n’ont en général pas peur de l’homme.

 

2 Comments

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  1. Rosmarie & Peter 30 mai 2016 — 8 h 43 min

    Bellissimo. Fauna, flora (e naturalmente le foto) eccezionali. Sicuramente questa esperienza, anche se un po costoso, è valsa la pena.
    Un abbraccio e buna continuazione. MAPA

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  2. Ohlalala….juste sublime! !!! Le balais des raies m’émeut aux larmes à chaque fois… c’est fabuleux de découvrir toutes ces merveilles et si hors de prix c’est probablement partie prenante de la sauvegarde! !! Je vous embrasse fort Nicole

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