« Il pleut, il pleut bergère… »
Baños
Sur la route entre Tena et Riobamba, Baños est une petite ville hyper touristique située au milieu de grandes montagnes, près d’un volcan et d’innombrables cascades. Les propositions d’activités sont nombreuses… Le problème c’est qu’il n’a pas arrêté de pleuvoir depuis notre arrivée. Et qu’est-ce que font les deux Melanies, Jorge et Claudio par ce temps ? Exactement, ils font l’apéro, cette fois avec du ping-pong et du Jenga ! Le soir, nous mangeons une très bonne fondue bourguignonne dans un restaurant français, afin de changer un peu.
Riobamba
Dernière destination commune avant le retour en Suisse de nos amis, cette ville était plutôt un choix stratégique (bus pour Guayaquil pour Mel et Jorge et direction Cuenca pour nous) que touristique, mais nous avons néanmoins apprécié l’ambiance, quelques jolis bâtiments coloniaux, peu de touristes. Non loin, il y a une jolie petite lagune avec des roseaux, dont nous avons fait le tour le jour suivant, histoire de bouger un peu les jambes.



C’est le lendemain que nous nous séparons sur le quai du terminal terrestre sans verser de larmes en se promettant de se revoir très vite et de s’envoyer plein de photos de fromage.

Une fois Mel et Jorge dans leur bus, nous buvons un café (qui aurait pu être le dernier) sur une terrasse avant de prendre notre bus. Qu’on s’explique : parfois les conducteurs roulent vite ou imprudemment, certes. Mais là nous avons eu le combo : vitesse, imprudence, changement de chauffeur en roulant, manger avec les deux mains en roulant, dépassement sans visibilité (bonne nouvelle : les routes sont larges, on peut dépasser et croiser en même temps) ! Autant dire qu’après 5 heures de stress on était tout contents d’arriver à Cuenca vivants.
Cuenca
Troisième ville d’Equateur en importance, Cuenca, c’est vrai ne ressemble pas aux autres villes. Les rues pavées et les petits bâtiments coloniaux lui confèrent un certain charme qu’on aurait aimé pouvoir découvrir sous le soleil (raté).

Cette étape aura surtout été une petite pause rattrapage de blog et repos avant d’entamer l’ultime étape avant le Pérou, Vilcabamba.
Vilcabamba
« Faire un tour du monde implique aussi de devoir quitter des endroits dans lesquels on voudrait rester »
Cette phrase a pris tout son sens ici. Dernière étape avant le Pérou, on se disait qu’un peu de campagne et de marche avant de partir ne serait pas plus mal. D’autant plus qu’on serait presque sur la route pour descendre plus au Sud.
C’est avec une certaine insouciance qu’on a acheté nos billets de bus de nuit pour deux jours plus tard à Loja (ville étape) avant de prendre un minibus pour Vilcabamba. Un éco-lodge dans lequel on pouvait faire du camping était joliment décrit dans le Lonely Planet, nous nous y sommes donc rendus. Et nous avons découvert une mini réserve, tenue par un couple d’argentins, avec des bungalows sur pilotis absolument parfaits, d’une tranquillité absolue, au bord d’une rivière.

Autant dire qu’après avoir visité un bungalow, vu la cuisine superbement équipée, les hamacs, les lits, nous n’avons pas hésité un seul instant et avons gardé la tente au chaud.
Et je peux vous dire qu’on regrettait d’avoir acheté nos billets de bus!
Nous avons passé deux jours loin des hommes, après avoir fait quelques provisions, en se promenant sur les sentiers de la réserve, en faisant la cuisine (burgers maison, pâtes à la bolognese, salades et crêpes), du hamac, de la lecture. Des vacances ! Enfin, un week-end… Tellement relaxant que Claudio en a fait tomber son iPhone dans la rivière… (il fonctionne encore, après une nuit passé dans le quinoa pour le faire sécher).

Pour les intéressés : Rumi-Wilco Ecolodge. Attention tout de même, sur les sentiers, escarpés, nombre d’araignées impressionnantes (3-4 cm sans les pattes, mais apparemment parfaitement inoffensives) tissent leur toiles en travers des chemins. Prévoyez un bâton pour enlever les toiles et marcher, au risque sinon de se prendre la toile et son habitante dans la figure et/ou de glisser.

Passage de frontière
C’est avec beaucoup de nostalgie que nous retournons à Loja en fin de journée pour prendre notre bus de nuit. Le trajet, d’une durée de 8h à destination de Piura, au Pérou, passe par la frontière près de Macará où nous avons réveillé le douanier péruvien.

Nous aurons passé presque six semaines dans ce magnifique pays qu’est l’Equateur, une vraie belle découverte, hors des grands axes touristiques. Plus de détails avec notre bilan dans un prochain article!
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