« Puyo, Tena, Puyo, Puyo, Tena, Puyo, Tena, Teenaaaa ! »
Changement radical de décor pour la suite de notre périple avec séjour dans un lodge de la jungle amazonienne (cette fois-ci avec réservation) ! Arrivés à Tena, ville sans grand intérêt, mais déjà très chaude et humide, nous prenons un bus local pour Puerto Barantilla, situé au bord du Rio Arajuno, affluant de du Rio Napo. Un trajet en pirogue bien exotique de 10min plus tard, nous voilà arrivés dans le Liana Lodge et là nous avons été scotchés par la beauté de l’endroit. Immense terrasse au bord du fleuve et quelques bungalows avec des grands toits en paille disséminés ici et là dans la jungle, superbe !

C’est avec stupéfaction que nous avons appris qu’il était possible de se baigner dans le rio brun et au fort courant, mais avons testé directement la chose, enfin, les filles d’abord, prudence oblige hein (on sait jamais s’il y a un caïman ou des piranhas)… Le must était la corde accrochée à un arbre pour se balancer et sauter dans l’eau, façon Tarzan, très marrant si la corde ne reste pas coincée entre les jambes.

Le forfait choisi comprenait la pension complète, avec des repas succulents, ainsi que plusieurs activités à choix, le tout pour une somme dérisoire au vu de ce qui nous a été proposé. Le premier jour, nous avons donc découvert les plantations de cacao (et enfin goûté le fèves crues) et de café, ainsi que la faune (il y a des fourmis qui font 2cm et qui piquent) et la flore locale avant de tester la sarbacane avec un succès non négligeable.

Nous avons aussi assisté à la construction d’un radeau en balsa sur lequel nous sommes descendus le fleuve (oui oui, ça flotte bien !). Quelques sauts à la corde plus tard, l’apéro était plus que mérité.

Le deuxième jour, nous avons opté pour une marche dans la forêt primaire et secondaire avec pic-nic en route, suivi de la visite du AmaZoonico, un centre de récupération d’animaux sauvages, détenus illégalement par les hommes, qui essaye de les réintroduire dans la vie sauvage, ce qui ne fonctionne malheureusement pas pour tous. Seulement un tiers des animaux sont relâchés tandis qu’un autre tiers reste au zoo car les animaux ne peuvent plus retourner dans la nature ayant perdu leur instinct ou étant trop habitués à l’homme. Le tiers restant ne survit malheureusement pas, les animaux récupérés étant trop mal en point au moment de leur arrivée au centre. Le centre accueille des bénévoles et fait de la prévention auprès des visiteurs. Après cette visite très intéressante, retour au lodge, cette fois-ci sur des chambres à air (tubing).

C’est avec plein de souvenirs et presque la larme à l’œil que nous repartons le lendemain de ce magnifique endroit, que nous recommandons chaudement à d’éventuels futurs visiteurs.
Mi sa che ci voleva coraggio per entrare nell’acqua.
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