Salar d’Uyuni

« Mais ça caille sa race ! « 

Voilà la suite de notre tour dans le Sud de la Bolivie ! Si vous n’avez pas encore vu/lu le récit des trois premiers jours, c’est par ici.

Jour 4

Réveil tôt à 5h, nos sacs sont déjà faits… Nous montons dans la jeep une demi-heure plus tard, direction l’île aux cactus (en pleine nuit dans un désert c’est assez flippant !) que nous atteignons vers 6h15. L’aube est installée et nous courons en haut de la colline pour ne pas louper le lever du soleil. Mauvaise idée car le soleil se lève vers 7h et autant dire que là-haut il fait très froid et il y a du vent. D’ailleurs la sensation de perdre ses orteils n’est pas très agréable… Nous passons le temps comme nous le pouvons en faisant des photos et sautillant sur place. Finalement le moment tant attendu arrive et le soleil se lève enfin ! La grâce ne dure que quelques minutes mais le jeu en vaut la chandelle ! Les rayons baignent l’île de leur lumière dorée en projettent la silhouette sur le Salar mais sans parvenir à réchauffer l’air. Le rapport visuel entre les cactus de l’île et l’étendue blanche est juste magique !

Une mer gelée...
Une mer gelée…
Les cactus aussi regardent le soleil se lever
Les cactus aussi regardent le soleil se lever
Ils regardent la montagne au loin
Ils regardent la montagne au loin
Aube bleue
Aube bleue

Lorsque nous redescendons, un bon déjeuner nous attend derrière la jeep. Quelques thés et tranches de cake (on sent l’effort du dernier jour) plus tard, nous voici en route pour le milieu du Salar pour une séance photo rigolote. On se prend vite au jeu et on essaie de faire des photos drôles. (on a dit : on essaie !).

Making of
Making of
Trop haut !
Trop haut !
Elle est toute petite !
Elle est toute petite !
Mamo qui écrase Gion qui est debout sur Mel
Mamo qui écrase Gion qui est debout sur Mel
Une petite faim ?
Une petite faim ?
Il est tout petit !
Il est tout petit !
Le quatuor de choc !
Le quatuor de choc !
Retour en enfance
Retour en enfance

Il faut quand même avouer qu’on a de la peine à se dire que ce n’est pas de la neige, tellement c’est blanc!

On reprend ensuite la route pour voir les jolis drapeaux qui flottent au vent (il n’y a pas la Suisse, snif), des sources, et des tas de sucre sel.

Et que flotte l'étendard !
Et que flotte l’étendard !

Nous finissons finalement avec le cimetière de trains. Un véritable cimetière avec locomotives et wagons rouillés sur et dans lesquels s’amuser ! Lorsque nous quittons notre guide, il est 13h et nous sommes tout de même un peu fatigués de notre périple.

Vieux wagon
Vieux wagon

Ah oui, le guide! Nous allions presque l’oublier! Hector (Erwin de son vrai nom) aurait presque pu passer inaperçu, mais c’était sans compter sur ses sorties motivantes comme p.ex. (imaginer avec une voix très monotone) « bien les amis, nous voici dans le village de … Ce village a une école, un poste de police, du réseau téléphonique, … » où encore « bien les jeunes, ça c’est la lagune … Si vous voulez, on peut s’arrêter pour prendre une photo, autrement on continue ». Bref, c’était plus un chauffeur qu’un guide, mais mieux vaut ça que quelqu’un qui te fait chanter ou faire des signes de lama avec les mains!

Impressions

Comme indiqué au début de l’article du Sud Lipez, nous avons décidé de partir depuis Tupiza pour éviter le flot de touristes au départ de Uyuni. Et il y a effectivement beaucoup mais beaucoup moins de 4×4.

Maintenant, pour choisir une agence, le mieux est de se rendre sur place et de comparer ! C’est ce que nous avons fait, mais cela n’empêche pas d’avoir de mauvaises surprises… Par exemple, nous n’avions pas de cuisinière et nous l’avons appris en étant déjà dans la voiture ! Pour le reste, cela s’est bien passé. Notre guide, Hector, n’était pas des plus loquace mais il conduisait prudemment. Ce qui n’est pas forcément le cas pour toutes les jeeps ! Pour la petite histoire, quelques jours avant notre départ, il y a eu un accident dans le Salar. Sur sept personnes, cinq morts, cinq touristes. Que s’est il passé ? Un chauffeur d’environ 18 ans pilotait la jeep et roulait trop vite. Un pneu a éclaté et la jeep a fait plusieurs tonneaux, avec essence et gaz sur le toit. C’est malheureux ! D’où l’importance de choisir son agence et si possible de rencontrer le chauffeur avant. Le tour du Salar et du Sud-Lipez est une machine touristes, et comme nous sommes en Bolivie, désolés de le dire ainsi, mais mieux vaut se méfier…

Tout à gauche, Hector !
Tout à gauche, Hector !

Mais parlons plutôt de la région et des paysages : sincèrement nous n’avons jamais rien vu de pareil ! Pour les amoureux de la nature, tous les paysages sont à couper le souffle ! Des étendues sauvages à perte de vue, des animaux, les éléments qui se déchaînent, le tout avec un quatuor de choc ! Vraiment, nous avons vécu des moments inoubliables, qui resteront gravés dans nos mémoires !

pb_Sud Lipez et Salar de Uyuni - 42

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