« Même si tu ne veux pas y passer, t’y passeras quand même au moins une fois! »
Quito
Point de départ de notre tour du monde, Quito la capitale est une grande ville étendue, polluée (la fumée noire qui sort des pots d’échappement des bus est charmante…) et sans grand charme si on ne prend pas le temps de la découvrir.

Passage obligé pour tous les départs vers les villes avoisinantes, il est pénible de devoir tout le temps y revenir, que ce soit pour changer de bus ou de terminal terrestre. A savoir, les terminaux de bus au Nord de la ville desservent les destinations au Nord et ceux au Sud desservent les destinations au Sud (ah bon ?!). Traverser la ville en bus ou taxi peut prendre jusqu’à 2h…
La vieille-ville de Quito abrite quelques jolis bâtiments coloniaux et de belles églises. Le meilleur moyen est de s’y perdre et de se balader au fil des envies. La vie foisonne dans les rues (le jour), une demie-journée est cependant suffisante pour la visiter.

Personnellement, nous avons profité de nos divers passages pour flâner dans les rues, les parcs (dont le jardin botanique qui montre très bien les différentes végétations du Pays) et les marchés, afin d’y déguster de bons plats comme la corvina y ceviche (du poisson frit avec pommes de terre accompagné de gambas marinés dans du citron vert, de l’oignon et de la tomate), ou simplement boire un jus de fruits (mention spéciale pour le mûres-coco !).
Comme sortie d’un jour, nous avons beaucoup entendu parler de la Mitad del Mundo comme endroit touristique à visiter depuis Quito, mais justement … ça nous paraissait vraiment trop touristique (il manquait juste Mickey à l’entrée). Du coup on a laissé tomber la photo sur la fausse ligne de l’équateur et on a préféré faire 2km de plus pour admirer Pululahua, un écosystème en soi, composé entre autres de terrains cultivés dans un cratère de volcan. Le café sur la terrasse près du belvédère était d’ailleurs excellent !

Pour fêter la venue de nos amis Mélanie et Jorge (Jésus pour les intimes), nous avons loué un bel appartement dans le centre historique afin qu’ils puissent atterrir confortablement. Au menu : dégustation de bières artisanales (idéal pour s’habituer à l’altitude) et repas préparés dans la cuisine.

Nous avons décidé de leur montrer Quito vue d’en haut, un moyen agréable pour pouvoir apprécier l’étendue de la ville et ses alentours.
Depuis le fameux Panecillo, une colline arrondie surmontée de la statue de La Virgen de Quito, se dresse au milieu de la Ville. Il vaut mieux y accéder en taxi et redescendre à pied que l’inverse, ça grimpe ! Attention toutefois, les guides mentionnent la descente comme anciennement mal famée, personnellement nous n’avons pas vraiment eu l’impression que c’était le cas. L’endroit était désert et il y avait la police.

On peut monter dans la Basílica del Voto Nacional pour apprécier la vue sur la vieille Ville et sur le Panecillo. Bonne surprise, un petit café aussi incongru que sympathique se trouve dans une des deux tours et on peut y récupérer quelques forces en admirant le panorama.

Le TeleferiQo est, comme son nom l’indique, un téléférique qui monte jusqu’à 3900 m sur une montagne à l’Ouest de la Ville. Attention au mal d’altitude toutefois, surtout quand on débarque fraîchement la veille à l’aéroport. Depuis l’arrivée au sommet, une petite marche permettra d’atteindre les 4000 m facilement. On peut également monter au sommet du Rucu Pichincha à 4680 m en quelques heures ou louer des chevaux. La vue est splendide, mais il faut qu’il fasse beau.

Otavalo
Première étape avec nos compatriotes au nord de la capitale, nous nous attendions à nous retrouver parmi une grande foule dans le fameux marché artisanal du centre. Mais non, nous étions pratiquement seuls ! Le samedi jour de marché « officiel », ça doit être bien différent. Après l’achat de quelques articles en faux alpaca « mucho trabajo », nous nous installons tranquillement dans notre appartement pour passer tranquillement la soirée.

Le lendemain, place au tour de la lagune de Cuicocha, avec un compère de moins (saleté de jus de carottes) ! Cette lagune est un magnifique cratère rempli d’eau avec deux îles au milieu, que nous entamons à trois et finissons à deux seulement, la maladie du touriste ayant frappé à nouveau (ça nous a fait un sandwich au thon de plus du coup). C’est sous la pluie que nous arriverons au bout des 3h30 de marche, mais plus que satisfaits, car les paysages en valaient largement la peine.

Mindo
A quelques heures de Quito, ce petit village perdu au milieu d’une végétation luxuriante (forêt tropicale d’altitude) bien différente que celle de la capitale, a beaucoup de charme et se trouve encore au début du développement touristique (heureusement). Une fois déposés par le bus au croisement de la route principale, c’est avec des sympathiques Equatoriens qui boivent des binchs en conduisant que nous arrivons à destination. Les belles chambres situées dans un jardin d’orchidées avec des colibris venant boire à des gamelles suspendues étaient parfaites pour se relaxer (cabañas Armonía pour les intéressés).
Le lendemain, nous visitons une série de cascades, seulement accessibles une fois pris le téléférique du coin, la tarabita (qui est en fait une petite cage métallique ouverte qui traverse la vallée). Inutile de préciser qu’avec le vertige il vaut mieux éviter…


L’après-midi, place à la canopy adventure, une série de tyroliennes plus ou moins longues qu’on peut emprunter de manière classique, ou alors la tête en bas ou version superman ou superchica, très drôle (mais ça fait mal) ! Le soir, c’est avec ¼ de poulet chacun (ou presque) que nous nous couchons, avant d’entamer, après la visite de la ferme à papillons, le voyage vers le parc national Cotopaxi…
A suivre !

Bel rapporto è come sempre le foto sono eccezionali. Complimenti
Un abbraccio
Mapa
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Grazie, anche se un po’ in ritardo, tentiamo di pubblicare qualcosa regolarmente 😉
Un abbraccio a voi.
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Le panier et les tyroliennes à l’envers non merci!!!!! Je retourne sous la couette vu la météo. ..ah ben non faut d’abord bosser un peu!
Magnifiqus récits et splendides vos photos et merci pour le rire que votre écriture m’offre à chaque fois (je comprends lw poids des sacs selon le nombre de jours à prévoir l’apero….)
Besos Nicole
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