« Difficile d’y arriver, mais une fois là-bas on ne voulait plus la quitter! »
Huaraz-Arequipa
En partant de Huaraz, nous nous sommes dit que de s’arrêter à Lima ne devait pas être incroyable. Ciel gris, pollution, mégalopole… Bref pas tellement ce qu’on recherchait après notre trek de Santa Cruz.
En traînant sur internet, voilà qu’on trouve des billets d’avion Lima-Arequipa pour pas cher. Ni une, ni deux, on les réserve. Tout va très bien se passer, nous allons prendre le bus de nuit Huaraz-Lima, arriver le matin à Lima, glandouiller un peu à Miraflores (un quartier de Lima) et prendre notre avion à 18h. Parfait !
Parfait, sauf quand le karma en décide autrement…
Nous avons réservé notre trajet en bus via l’hôtel, qui comprend le transfert en taxi jusqu’à la gare routière de la compagnie. Notre bus part à 22h30, nous sommes donc au taquet à 22h dans le hall, en compagnie d’une fille qui doit prendre son avion à Lima le lendemain. Vers 22h25, autant dire qu’on commençait un peu à s’inquiéter, le taxi arrive et nous dépose à la gare. Nous récupérons nos places, les premières en haut à l’avant du bus, et partons avec un quart d’heure de retard. Tout va bien, jusqu’au moment où le chauffeur se prend pour un pilote de rallye et dépasse tous les autre cars dans le col qui redescends. Mélanie commence à se sentir mal… Bon, mal des transports on connaît, un chewing-gum anti mal de mer et ça devrait passer ! Sauf que ça ne passe pas, ça empire de minutes en minutes. De pire en pire ! Vomir jusqu’à faire une crise de spasmophilie (sorte de crise de panique), Melanie va très mal et Claudio n’est pas tant du tout rassuré.
Huit heures, le voyage doit durer huit heures !! Finalement, à 1h30, Melanie s’endort, épuisée (Claudio pas encore car encore stressé). A peine quatre heures plus tard, nous sommes à Lima. Ce connard de conducteur aura mis seulement 6h15 au lieu de 8 à rejoindre la ville ! Au prix d’une conduite indécente, mettant la vie de 50 personnes en danger, et nous n’exagérons rien !
La compagnie à éviter lors de tous vos trajets : ZBUSS!
C’est donc hyper en forme que nous sommes, au petit matin, dans le terminal des bus, dans un quartier merdique, avec une Mélanie toute blanche et un Claudio, certes fatigué, mais vaillant. Nous décidons d’attendre que le jour se lève avant de prendre un taxi pour l’aéroport. Non, dans cet état nous n’allons pas glandouiller à Miraflores, vraiment pas !
A 7h nous sommes donc dans le hall de l’aéroport à devoir attendre notre avion qui part 12h plus tard.
Si vous connaissez le film « Le Terminal », sachez qu’on aurait pu aussi l’appeler « A la recherche du WIFI perdu », « Sieste sur les fauteuils du hall » ou « Le Mc-Do de la dernière chance »…
Bon, une fois assis dans l’avion (mais comment peut-on avoir peur de l’avion ?!?), arrivés à Arequipa et trouvé un chouette Hostal, nous avons enfin pu fermer les yeux sur ces dernière 24h, plus éprouvantes que tout ce que nous avons déjà vécu.
Arequipa
Une fois une bonne nuit de sommeil passée, avec grasse mat’, nous nous sentons tout de suite mieux et partons à la découverte de la ville.

Cela va sans dire, nous tombons sous le charme des jolis bâtiments coloniaux, des rues piétonnes, de la Palza de Armas sans véhicules autour. Tout le centre historique se parcourt aisément à pied et nous flânons toute la journée.

Un petit air de vacances flotte par ici et nous décidons de passer trois jour tranquilles, entre promenades, visites, apéros sur le toit de l’auberge avec une famille de bretons fort sympathiques, découverte d’un bar aux airs berlinois avec bières artisanales chères très bonnes et gastronomie arequipenienne.

Le clou du spectacle fut tout de même la visite du couvent Santa Catalina. Venons-y…
Santa Catalina

Avouons-le tout de suite, à 40 Soles par personne, le prix de l’entrée nous a quelque peu refroidis. Mais pour vous rassurer, après avoir passé le portail, nous avons vite compris qu’on allait en prendre plein la vue. Même plus, c’est une leçon d’architecture qui nous a été servie tout au long des ruelles et des différentes pièces de cette « ville dans la ville ». Les contrastes de couleurs (ocre, rouge, bleu, jaune, noir, blanc, …) sont simplement sublimes !
Une visite guidée à 20 S est proposée à l’entrée, mais vu la vitesse à laquelle les guides survolaient parcouraient les lieux, nous avons bien fait de ne pas en prendre, d’autant plus que des panneaux explicatifs se trouvent dans chaque pièce. Le temps de visite est estimé à deux heures, mais nous y sommes restés … trois heures et demie ! C’est dire à quel point cet endroit nous a fasciné, tout comme le gâteau au chocolat du café du couvent.

Arequipa-Cusco
Nous avions d’abord prévu d’arpenter le Cañon de Colca, mais même si ce dernier doit être magnifique, nous avons préféré profiter d’Arequipa, y compris un bon restaurant le dernier soir (mhmm la chupa de camarones et le filet d’alpaca et aïe le portemonnaie !).
Afin d’arriver à temps en Bolivie pour fin juillet pour y accueillir notre special guest venu tout droit de Suisse (et un deuxième depuis le Chili !), nous décidons d’accélérer un peu. La suite du périple nous mènera donc directement à Cusco, ancienne capitale de l’Empire Inca. Et c’est bien entendu avec un bus de nuit que nous nous y sommes rendus. Mais rassurez-vous, cette fois-ci le voyage fut des plus agréables : sièges inclinés à 160°, repas à bord (il était nettement meilleur que celui du vol Iberia de Madrid à Quito !), pas de film d’horreur à coin et surtout last but not least une conduite calme et prudente !
Pour Cusco et la découverte des ruines incas, rendez-vous au prochain article !
Bonjour les Globtroters . Que de frayeurs dans ce bus,je comprends ton mal-être et toi courageux Claudio je te remercie de ton soutien a Mélanie! MERCI. Soigne ton estomac et pour la fondue on va organiser cela pour votre retour! je vous embrasse bien fort Maman evelyne
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