« Mais, où sont les gens ?! »
Le temps printanier nous rattrape lors de la descente vers la côte, il fait frais et il pleut. La route longe plusieurs lacs dont la couleur ressort parfaitement avec la végétation d’un vert très frais qui se réveille de son sommeil hivernal. Le petit détour par la scenic road permet de passer sur les barrages à l’aura mystérieuse avec ce ciel gris.

Oamaru
La ville et son très beau centre historique de l’époque victorienne sont remplis de galeries d’art, boutiques et cafés de tout genre. Le Steam Punk est d’ailleurs né ici. Un bon café avec cake au chocolat nous réconforte avant de partir à la découverte des lieux. Les pies fourrées avec un peu de tout, une des « spécialités » néo-zélandaises, sont idéales avant d’enchaîner avec une dégustation de bières artisanales (Scotts) près du port. Le coin est aussi connu pour l’observation des pingouins. Ces derniers se montrent uniquement à 1-2 heures avant le coucher de soleil qui est de toute manière absent. La vue sur la plage présente tout de même un beau panorama, tout comme l’endroit choisi pour passer la nuit.



Moeraki Boulders
En longeant la côte, un arrêt s’impose aux surréalistes Moeraki Boulders, des pierres sphériques venues se poser le long de la plage, ou peut-être que c’est l’érosion ou les extra-terrestres. En fait c’est un dépôt calcaire autour de noyaux de boue, ça fait moins rêver… Bon le ciel toujours gris, le sable gris, l’eau bleu-grise ne font pas ressortir ces boules grises. Néanmoins on a bien aimé ces œufs posés sur le sable !

Dunedin
Grande ville du Sud, l’arrêt s’y imposait pour une nouvelle dégustation de bières (les Speight’s, répandues dans toute l’île), ainsi que d’un bon burger dans le centre, mais qu’est-ce qu’on vit sainement. La ville en soi dégage une atmosphère printanière tranquille, peut-être que le soleil qui a décidé de réapparaître à ce moment a aidé. Une fois rassasiés et désaltérés nous visitons la gare, charmant édifice bordés d’arbres en fleurs et clairement le highlight architectural.


Les Catlins
Que demander de mieux d’un réveil au bord de l’océan avec un café chaud ? Une petite balade vers Jack’s blowhole, un trou de 55m de profondeur à 200m du rivage où la mer s’engouffre nous permet d’être bien réveillés pour reprendre la route pour se perdre dans cette région pas mal isolée. Ponctuée de nombreux arrêts pour voir des forêts enchantées, des cascades et un splendide petit lac, elle est très plaisante, surtout que le soleil est de la partie cette fois-ci !





Un excellent restaurant nous permet également de déguster les moules vertes, vraiment délicieuses, juste avant de d’apercevoir, au loin, le phare de Waipapa Point, seul face au vent. Nous découvrirons par la suite que l’incontournable de la région, Nugget point, est désormais déjà loin derrière nous. Nous l’avons donc raté !



Le site pour la nuit au bord de l’eau est une nouvelle fois féerique, mais les fortes pluies et l’insistance de Melanie nous obligeront tout de même à déplacer le van à quatre heures du matin, histoire d’éviter de rester embourbé… En passant, sans s’y arrêter, la capitale régionale Invercargill, nous remontons la route à travers des pâturages à perte de vue, vers le Nord.

Fiordland
Cette région est éloignée de tout et décider d’y aller implique de devoir revenir par la même route, ce qui, basiquement nous enchante moyennement. Mais comme nous avons du temps devant nous… Les paysages changent et deviennent plus montagneux, et nous faisons des arrêts photos le long de la route. L’attraction principale est le Milford Sound au fond de la vallée, un fjord préservé sur lequel on peut faire une petite croisière. Nous avons prévu de prendre la première du matin, nous allons donc camper le plus près possible du lieu, à 43 km… Le matin, nous partons de bonne heure pour faire la route qui nous sépare du fjord, et le moins que l’on puisse dire c’est que c’est magnifique ! Nous sommes au cœur du parc national et les points de vue se succèdent. Nous décidons de nous y arrêter en revenant.

A bout de la route, nous sautons dans notre gros bateau qui propose du thé gratuitement. Une fois partis, nous montons sur le pont supérieur et pouvons admirer le panorama incroyable qui s’offre à nous, c’est spectaculaire ! Il fait frais, mais après la Bolivie tout est faisable… Le soleil se lève sur le fjord, nous passons des cascades, voyons des otaries à fourrure et admirons ces falaises végétales. Vers l’embouchure avec l’océan ça commence à secouer un peu (pour le plus grand plaisir de Melanie) et nous pouvons remarquer que depuis l’océan, le fjord n’est pas visible. (D’ailleurs le capitaine Cook ne l’avait pas vu lui non plus).



Une fois de retour à terre, il est temps de revenir sur nos pas en s’arrêtant à chaque fois que l’on peut. Nous faisons alors connaissance des Keas, ces gros perroquets verts, fort sympathique au demeurant, qui on néanmoins la désagréable habitude de bousiller tout ce qu’ils trouvent. Le capuchon de nos eaux grises en aura fait les frais, moindre mal par rapport à la caméra de recul du camping car qui nous précédait.





Chutes d’eau, balades dans la forêt et arrêt près d’un lac pour dormir. Ah oui, souper du soir : cordon-bleu fait maison, décidément la vie est pénible.


Queenstown
Connue comme LA ville pour pratiquer des sports extrêmes et faire la fête, Queenstown se situe au bord d’un lac que l’on longe tranquillement pour la rejoindre. La saison de ski étant finie et n’ayant pas trop le budget pour faire des sauts en parachute ou du rafting, nous nous contentons de nous promener au centre. Et comment dire… nous n’aimons pas. Ça ressemble un peu à St-Moritz en moins chic, situé dans un joli cadre certes, mais avec plein trop de boutiques, hotels et restaurants pour touristes. Nous décidons donc de poursuivre en direction de Wanaka en s’arrêtant sur un col à 1076m pour passer la nuit. Grave erreur ! Les rafales de vent sont tellement fortes que nous avons de la peine à dormir ne dormons pas, le tout sous la pluie bien évidemment.


Wanaka
Une fois descendus du col dans le brouillard, l’arrivée à Wanaka n’est pas non plus incroyable, ce qui est certainement dû à la pluie incessante et au froid ! La ville ressemble d’ailleurs à Queenstown en plus petit et au bord d’un autre lac. Le Puzzling World nous permet de passer un bon moment entre un labyrinthe extérieur et diverses illusions optiques à l’intérieur. Amateurs comme nous le sommes, une petite dégustation de bières artisanales (autour d’un feu de cheminée s’il vous plaît) ne pouvait pas manquer, surtout en s’agissant des excellents et surprenants brassages de Wanaka Beerworks.

Avec les prévisions météorologiques des prochains jours peu encourageantes dans la région, nous décidons de passer encore la nuit sur place avec une vraie et longue douche chaude, avant de rejoindre la très sauvage West Coast le lendemain.
Comme d’dab images magiques paysages a couper le souffle😰 merci mes cheris de me faire voyager encore un peu😊 Je vous embrasse bien fort ,Maman evelyne
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