Koh Bulone

« Soleil, pluie, pluie, pluie, soleil, soleil »

Depuis Koh Lipe, des speedboats rejoignent les îles alentours. Nous nous retrouvons sur la plage avant d’embarquer au milieu d’autres touristes. La particularité de chacun ? C’est d’avoir un joli autocollant de couleur indiquant la destination : Puhket, Koh Lantha, Koh Phi Phi… Nous avons une étiquette bleue et parmi la masse nous ne voyons que deux autres personnes avec la même étiquette. Voilà qui nous réjouit ! Ce qui, en revanche, réjouit beaucoup moins Melanie, sera le trajet en bateau. Au menu, angoisse et mal de mer pendant une heure… Arrivés sur place, surprise, le bateau n’accoste pas et il faut se faire racketter par payer le bateau-taxi 50Bath par personne. Une fois sur la plage principale, nous partons à la recherche d’un bungalow et trouvons rapidement notre bonheur non loin, tout de bois et de feuilles de palmier construit, avec terrasse donnant sur le jardin, un vrai petit nid douillet !

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Débarcadère
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Nids

L’île n’est pas grande, il n’y a pas de véhicules ni de route, hormis quelques motos roulant sur les sentiers. Lors de la haute saison, de novembre a mars, les rares «resorts», des bungalows avec un restaurant, tenus par des familles, sont ouverts aux touristes. L’île respire la simplicité et la tranquillité, d’ailleurs nous n’avons que six d’heures d’électricité par jour (18h-minuit). Les habitants vivent de pêche et récoltent le latex des hévéas. Hors saison, l’île est désertée et les familles rejoignent le continent.

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Le séjour s’annonce pénible
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Récolte de sève
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Souper

De la plage principale, la seule où il fait bon se poser, un chemin traverse l’île, qui est une colline, pour rejoindre l’autre côté où se trouvent deux autres accès à la mer. Depuis le centre de l’île un autre chemin mène à la plage des pêcheurs, Mango Bay. La moitié de l’île est complètement sauvage et inhabitée, recouverte de jungle. Personne ne s’y aventure, car les habitants, musulmans et animistes croient que les esprits habitent la forêt. Il faut dire que l’ambiance au centre de l’île est particulière, nous ne nous y sentions guère à l’aise, préférant le côté un peu plus dégagé… Un italien expatrié sur l’île nous a même raconté que les habitants avaient refusé d’aménager le jardin de sa maison dans la forêt s’il ne restait pas à leur côté pendant le travail. Ceci dit, mis à part quelques scolopendres, nous n’avons croisé nulle âme errante.

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Maison des esprits?

Pour l’anecdote, Gianluca, originaire de Rome, fait des bonnes petites pizzas, mais quand nous lui avons demandé pour quelle foutue raison il proposait des pizzas Hawaii en étant italien, il s’est presque mis à pleurer en disant que la plupart des touristes lui demandaient ça, alors qu’il ne l’avait initialement pas indiqué sur le menu !

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Au bord de l’eau
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Village de pêcheurs
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Hippie forever
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Réveil-matin

Donc, que faire sur Koh Bulone ? Rien. Il n’y a strictement rien à faire. Même pas de la plongée ou du snorkeling, le corail ayant été détruit lors du tsunami de 2004. Nous sommes restés six jours, dont trois sous la pluie durant lesquelles même un t-shirt ne sèche pas, et nous ne nous sommes pas ennuyés une seule fois. Nous avions certainement besoin de nous poser un peu, et l’absence d’activité nous a fait le plus grand bien… Six jours à observer les kalaos dans l’arbre voisin, lire un bouquin, se baigner et glandouiller sur la plage. Quel programme !

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Calao sur l’arbre
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Un lézard? Comme c’est bizarre.
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9/10 sur l’échelle du pénible
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Marée basse
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Au bord de l’eau, bis.

Le seul stress fut d’ouvrir son passeport et de constater que notre visa thaïlandais n’était pas de 30 jours comme escompté, mais de 15… Nous avons alors du nous arracher de notre paradis pour continuer notre route, vers Koh Mook. Mais tout ceci, dans l’article suivant…

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